LA CHRYSALIDE. La vie aime être aimée.
- Par
- Le 20/06/2014
- Dans Extraits de mes livres.
"Une averse subite interrompt nos papotages. Je rentre à vive allure m'abriter à la maison.
Une tasse de thé, j'allume la lampe et feuillette mes carnets. Les relire me ramènent à leur
présent. Quelques notes éparses m'interpellent:
-Je me demande quelle est la part de moi qui s'est reconnue dans Raphaël?
-Ce que je veux n'est pas forcément ce qu'il veut. Je dois être attentive à nos désirs respectifs.
-Notre première rencontre... Il n'y a pas de hasard dans la vie, que des rendez-vous et celui-ci
fut un grand cadeau.
-La vie me donne tout ce que j'attends d'elle. Je suis riche de tout ce qui ne s'achète pas.
-"Ce qui éveille en nous la beauté et appelle le bonheur est toujours en sursis."
-Ma vie est le reflet de l'image que j'ai de moi; aujourd'hui, elle est particulièrement
rayonnante.
-Il m'appartient de transformer les jours ordinaires en moments partagés, d'enchanter
le quotidien.
-Depuis que j'ai trouvé le produit de beauté de mon âme, le calme intérieur, je saupoudre mon
aujourd'hui de toutes les couleurs de l'arc-en-ciel.
-Une belle vie se nourrit de pensées inspirantes. J'apprends à cultiver les graines du bien-être
pour faire éclore l'être.
-J'aime à penser que nous sommes tous artisans de notre bonheur et que notre vie est notre
oeuvre.
-Je ne m'adapte pas au monde, je choisis le monde qui me convient. Il me parle à travers mes
désirs. Je les écoute afin qu'ils inspirent mes actions: ce que je désire être est ce que je dois
devenir. Ce que je veux faire est ce que je dois faire. Une autre pensée qui me parle et que
j'entends, une phrase de Goethe: "Nos désirs sont les pressentiments des possibilités qui sont
en nous."
-En respectant ma nature, je vis mon désir d'être, je m'accomplis. Est-ce que je me reconnais
dans l'empreinte laissée par mes pas?
Stop!!! Mes pensées prennent le large et il est temps de mettre de l'ordre dans mes divagations.
Je pense à mon père et j'imagine qu'il aimerait la femme que je deviens, loin de la fureur du
monde proche de mon essence. Il approuverait mon désir d'authenticité, mon besoin de mettre
plus de moi dans ma vie.
Un sentiment de nostalgie m'étreint. Il me manque. Le souvenir de son visage s'efface, le bleu de
ses yeux s'estompe. Il n'en reste qu'une impression. Il vit en moi par le coeur et le souvenir des
jours heureux. Je le fais vivre par mes pensées. Evoquer mon père au-delà de ma blessure, c'est
aussi évoquer son chant: qui serais-je sans lui?"
Extrait de "La chrysalide" publié par Edilivre, dont voici le lien direct, pour en lire les premières
pages, pour le commander, même d'un pays étranger:
http://www.edilivre.com/la-chrysalide-1e8dbe5fd7.html
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Epanouissement personnel. Renaissance. Bonheur.