IL EN EST AINSI.

Il y a des matins comme celà, où des nouvelles tombent comme des couperets,

                     que vous sentez vos jambes mollir, votre gorge se serrer...

                  Mais vaillamment, vous relevez la tête, redressez les épaules.

La journée qui  s'éveille a encore toutes ses possibilités. Vous regardez le ciel

             par la fenêtre, en vous disant que le meilleur est toujours possible...

Et à quoi bon  gâcher le jour qui vient. Il en est ainsi. Ce n'est pas fatalisme,

                        mais acceptation et lâcher prise de l'inéluctable. 

 

On ne choisit peut-être pas tous les évènementiels  qui traversent notre vie,

              mais il nous est toujours possible de choisir nos réactions.

Lorsque mon coeur un peu trop chamadant se calme, je me dis alors, que ce

 que je vis, aussi douloureux soit-il,  est  parfait pour moi, chargé de sens et

                                                      d'apprentissages.

 Il en est ainsi; j'en prends le meilleur parti, celui d'accepter ce qui est.

 Et je sais d'expérience que le ciel de ce jour, entrevu par la fenêtre, gardera

                                longtemps sa couleur  dans mon histoire.

Et qu'à postériori, je dirais merci. Merci de m'avoir fait vivre des moments

heureux, précieux qui ne seront plus : merci de m'enseigner le détachement

                                                            ultime...

         J'ai ainsi dans ma mémoire, plein de morceaux de ciel en mosaïque.

                                   Et c'est beau comme la vie qui passe.

                        L'éphémère s'égrène dans le sablier du temps...

 

                                           ~~Peinture Alexandra ... ~~