NOTRE REGARD EST UNE FENÊTRE SUR LE MONDE, SUR SOI AUSSI ...

                  

              C'est l'histoire d'un jeune couple emménageant dans un nouveau quartier:

"Le lendemain matin, alors qu'ils prennent leur petit déjeuner, la jeune femme avise sa

                                     voisine qui pend son linge dans le jardin.

- Ce linge n'est pas très propre, dit-elle. On dirait qu'elle ne sait pas comment faire une

lessive correctement. Peut-être qu'il lui faudrait un autre savon?

Son mari regarde aussi mais demeure silencieux.

Chaque fois que sa voisine mettait son linge à sécher, elle formulait les mêmes commentaires.

Environ un mois plus tard, étonnée de voir une belle lessive toute propre pendre à la corde à

                                                     linge de sa voisine, elle dit à son mari.

- Regarde, la voisine a appris à laver son linge correctement. Je me demande qui a bien pu

                                                                                l'aider?

Le mari lui répondit aussitôt:

-Je me suis levé tôt ce matin et j'ai nettoyé les fenêtres."

                                                                                          *

Notre perception est à la base de toute croyance. Une perception faussée induit une croyance

                                                                                    faussée.

-Combien de fois avons-nous été prisonniers de nos croyances limitatives par des perceptions

                                                                      et des jugements erronés?

-Combien de fois nous sommes-nous limités parce que l'on se pensait incapable de faire telle

                                                                                ou telle action?

-Combien de fois avons-nous frôlé le merveilleux sans le toucher, sans même le percevoir,

                                                        tant notre esprit est fermé à toute nouveauté?

Et si l'on s'ouvrait à l'inconnu, à la surprise de la différence, si l'on regardait la vie grand

     angle plutôt que de focaliser sur des peccadilles, ne serions-nous pas plus heureux?

Et si aujourd'hui on s'offrait le plaisir de faire, de dire quelque chose d'inhabituel, que

                                                                                      feriez-vous?

Que diriez-vous?

Comment vous sentez-vous de l'avoir fait? De l'avoir dit?