BLOG "EPANOUISSEMENT ET RENAISSANCE.".

                       Chaque aube nouvelle peut être considérée comme une oeuvre d'art:

somptueuse, unique, traversée par une lumière subtile, recélant la magie de l'élan inaugural."

                                                                   François Garagnon.

                                                                                     *

Pensons-nous toujours au miracle de s'éveiller chaque matin sur un jour nouveau dont nous

                                                                   sommes détenteurs?

Pensons-nous toujours que nous sommes responsables de son contenu: de l'humeur que nous

voyagerons, des émotions que nous vivrons et susciterons, de la créativité que nous 

                                         apporterons, de l'amour que nous essaimerons?

Pensons- nous toujours que nous sommes le héros de cette nouvelle journée à vivre et qu'elle

                                                                    sera notre oeuvre?

                Je vous souhaite une radieuse journée, vécue dans la conscience et la joie!

                                                              ~~   Peinture Monica Furlow ~~

Il y a énormément de singes dans le sud de l'Inde. Ils cohabitent  difficilement avec les

habitants dans la mesure où ils chapardent la nourriture : un stratagème fut donc inventé

                                                              pour limiter les dégâts.

Imaginez un cone profond dont la taille se réduit en sorte de goulet pour finir par s'élargir

à sa base. On y dépose du riz. Bien sûr, le singe ainsi appâté, met la main dans le piège pour

attraper le riz. Il referme sa main pleine et essaie de la ressortir du goulet trop étroit pour

          laisser passer un poing refermé, celui-ci étant plus large qu'une main ouverte.

Bien sûr, le singe a le choix d'ouvrir son poing, de lâcher le riz et se sauver ou de s'entêter.

                                       Le plus souvent, la faim le tenaillant, il s'entête.

                                                                          *

                                  Ce phénomène s'apparente à la rigidité des valeurs :

                Vous arrive-t'il  de vous créer un piège par la rigidité de vos valeurs?

                                            D'entretenir des pensées vous limitant?

                                                   L'expansion nécessite l'ouverture...

                        Amusez-vous à cerner vos limites: elles représentent votre piège.

Une légende indienne raconte qu'un homme trouva un jour un oeuf d'aigle et le déposa dans

le nid d'une poule. C'est ainsi qu'un aiglon vit le jour au milieu d'une portée de poussins!

Il grandit avec eux et fit ce que les autres faisaient. Il caqueta pareillement, chercha dans la

               terre sa nourriture, et lorsqu'il volait, ce n'était que sur quelques mètres.

Les années passèrent et notre aiglon devint vieux. Un jour, levant les yeux sur un ciel sans

nuage, il vit un magnifique oiseau planer majestueusement. Il se laissait porter dans les

                                                   courants ascendants.

-Quel oiseau magnifique! dit-il à ses voisins. Qu'est-ce que c'est?

-C'est un aigle, le roi des oiseaux! Mais tu ne seras jamais un aigle! N'y pense plus.

Aussi notre aigle se remit à gratter la terre en quête de quelque insecte et n'y pensa plus.

                         Il mourut peu après, en croyant qu'il était une poule.

-Vous arrive-t'il de ne pas vous sentir réellement à votre place dans votre vie?

-Quelles sont les croyances qui vous limitent à cette place?

-Quelles sont les aspirations qui vous inspirent une autre destinée?

-Croyez-vous assez en vos rêves pour oser les réaliser?

-Que pourriez- vous changer en vous pour vous réaliser?


Osez vous envoler vers vos rêves. Vous vous remercierez un jour de la joie que vous vous

                                                                               offrez!

Ce que la vie m'a appris

"Je devrais plutôt tenter de dire ce que les rencontres, les séparations, les découvertes,

les éblouissements comme les désespérances m’ont appris dans le sens de me découvrir,

                    de me construire, d’influencer le déroulement de mon existence.

J’ai ainsi appris que la vie n’est faite que de rencontres et de séparations et qu’il nous appartient

                  de les vivre en acceptant de nous responsabiliser face à chacune.

J’ai appris encore qu’il y a toujours une part d’imprévisible dans le déroulement des jours et

donc qu’il m’appartenait de savoir accueillir les cadeaux inouïs ou les blessures qui peuvent

                                                   surgir dans l’immensité d’un jour.

J’ai appris bien sûr à vivre au présent, à entrer de plain-pied dans l’instant, à ne pas rester

enfermé dans mon passé ou me laisser envahir par des projections sur un futur trop chimérique.

J’ai appris tardivement à remercier, chaque matin, la Vie d’être présente en moi et autour de

moi, à l’honorer chaque fois que cela m’est possible, à la respecter en toute occasion, à la

                                          dynamiser avec mes ressources et mes limites.

J’ai appris difficilement à m’aimer, non d’un amour narcissique ou égocentrique (même si

        la tentation était grande) mais d’un amour de bienveillance, de respect et de tolérance.

J’ai appris avec beaucoup de tâtonnements à me respecter en osant dire non quand je suis

confronté à des demandes qui ne correspondent pas à mes possibles ou à ma sensibilité.

J’ai appris avec enthousiasme que la beauté est partout, dans le vol d’un oiseau, comme dans

le geste d’un enfant pour tenter de capter le vol d’un papillon ou encore dans le sourire d’un

                                                           vieillard qui croise mon chemin.

J’ai appris patiemment que nul ne sait à l’avance la durée de vie d’un amour et que toute

                 relation amoureuse est une relation à risques. Des risques que j’ai pris.

J’ai appris douloureusement que je n’avais pas assez pris de temps pour regarder mes

enfants quand ils étaient enfants, que j’aurais dû savoir jouer et rire avec eux, plus souvent

et surtout chaque fois qu’ ils me sollicitaient ; que je n’avais pas su toujours les entendre

et les accueillir dans leurs attentes profondes et surtout que j’avais trop souvent confondu

mon amour pour eux avec quelques unes de mes peurs, tant je voulais le meilleur pour eux,

                         tant je désirais les protéger des risques (que j’imaginais) de la vie.

J’ai appris avec beaucoup de surprise que le temps s’accélérait en vieillissant et qu’il était

              important non pas d’ajouter des années à la vie, mais de la vie aux années.

J’ai appris malgré moi que je savais beaucoup de choses avec ma tête et peu de choses avec

                                                                         mon cœur.

J’ai appris que je pouvais oser demander, si je prenais le risque de la réponse de l’autre, aussi

frustrante ou décevante qu’elle puisse être, que je pouvais recevoir sans me sentir obligé de

               rendre, que je pouvais donner sans envahir l’autre et refuser sans le blesser.

J’ai appris sans même le vouloir, que j’avais des besoins et qu’il ne fallait pas les confondre avec

                                                                          des désirs.

J’ai appris avec soulagement que je pouvais désapprendre tout l’inutile dont je me suis encombré

                                                                 pendant des années."

                                                                 ~~Jacques Salomé~~

                                                           Photographie A.M. Lorek

Laisse de côté tous les chiffres non indispensables à ta survie. Ceci inclut l'âge, le poids,

                la taille. Que cela préoccupe seulement le médecin, il est payé pour ça.

     Fréquente de préférence des amis joyeux. Les pessimistes ne te conviennent pas.

Continue de t'instruire.Apprends sur les ordinateurs, l'artisanat, le jardinage, etc...

Ne laisse pas ton cerveau inoccupé, un mental inutilisé est l'officine du diable. Et le nom du

                                                                diable est Alzheimer !

                                  Ris le plus souvent possible.... et surtout de toi-même!

                 Quand viennent les larmes, accepte, souffre et... continue d'avancer.

Accueille chaque jour qui se lève comme une opportunité, et pour cela, ose entreprendre.

Laisse tomber la routine. Préfère les nouvelles routes aux chemins mille fois empruntés !

                    Efface le gris de ta vie et allume les couleurs que tu possèdes à l'intérieur.

Exprime tes sentiments pour ne jamais rien perdre des beautés qui t'entourent. Que ta joie

rejaillisse sur ton entourage et abats les frontières personnelles que le passé t'a imposées.

       Et rappelle-toi : l'unique personne qui t'accompagne toute la vie, c'est toi-même.

                                                     Sois vivant dans tout ce que tu fais !

Entoure-toi de tout ce que tu aimes : famille, animaux, souvenirs,musique, plantes, un hobby...

                                                                  tout ce que tu veux !

                              Ton foyer est ton refuge. Mais, n'en deviens pas prisonnier.

Ton meilleur capital, c'est ta santé. Profites-en, si elle est bonne ne la détruis pas, si elle ne l'est

                                                          pas, ne l'abîme pas davantage.

Sors dans la rue, visite une ville ou un pays étranger, mais ne t'attarde pas sur les mauvais

                                                                               souvenirs.

Il y a des êtres qui font d'un soleil une simple tache jaune, mais il y en a aussi qui font d'une

                                                     simple tache jaune, un véritable soleil."

              Pablo PICASSO - "Chaque enfant est un artiste ... le plus difficile c'est de le rester."

L'être humain est pétri de paradoxes: en voici quelques uns, dans lesquels vous vous

                 reconnaîtrez peut-être, mais qui vous feront sourire, sûrement.

-Un bébé qui commence à marcher à quatre pattes est encouragé à apprendre à marcher,

                        et lorsqu'il marche, on lui demande de rester tranquille.

-Dans le même ordre d'idées, les parents sont pressés d'entendre bébé prononcer "maman",

       " papa". mais dès que l'enfant commence à parler, on lui demande de se taire.

-Lorsque le jeune commence à s'affirmer, on s'impatiente: "mais quand seras-tu adulte?"

-On demande à l'adulte,  déboussolé par les soucis, de renouer avec son enfant intérieur.

                         -Et on reproche à nos grands-parents de retomber en enfance...


Apprenons à vivre chaque âge de notre vie en respectant l'enfant intérieur qui nous habite.

            Aimons notre évolution qui trace notre chemin de vie, en nous transformant.

                            Ici et maintenant, nous sommes en devenir de nous-mêmes.

                                                ~~Peinture Christian Schloe~~
 

                                   Un jour, un grand incendie se déclara en forêt.

Tous les animaux, terrifiés, observaient ce désastre avec un sentiment d'impuissance.

Seul, un petit colibri,  aussi frêle  que déterminé, va chercher de l'eau dans son bec qu'il jette

                               sur le feu, recommençant son manège sans relâche.

       Au bout d'un moment, le tatou, agacé par cette activité, à ses yeux inutile, lui dit:

-Colibri! Tu n'es pas un peu fou? Crois-tu que ces quelques goutes vont éteindre le feu?

                       -Je le sais, répond le colibri, mais moi au moins, je fais ma part.

                                                            (Légende amérindienne.)

                                    Chaque minuscule grain de sable fait partie de la dune.

                                              Chaque goutte d'eau fait partie de la vague.

Chacun de nous fait partie de l'humanité. Aucun de nos gestes n'est anodin. Aucune de nos

                                                                          paroles n'est vaine.

                                  Entreprenons ce que notre conscience nous pousse à réaliser.

                  C'est ainsi que nous participons à une évolution meilleure pour le bien de tous.

                                                                       Nom d'artiste inconnu.